L'HERBIER
(ADAGE)
Autoportrait en herbe
Atelier réalisable pour tout âge (des primaires au lycée) et adaptable en fonction.
Créer son autoportrait photographique végétal : un travail qui mêle prise de vue, récolte de matière, réflexion sur l’image de soi et création plastique.
Qui suis-je ? Comment me définir, me reconnaître, me représenter ?
À travers L’herbier, les particpants sont invités à interroger leur propre identité par le biais de la photographie et du vivant. Lors des ateliers chaque enfant travaille à partir de son propre portrait, une image de lui même qu’il va ensuite transformer, enrichir, métamorphoser. En récoltant des éléments naturels aux abords de leur école — feuilles, branches, fragments de leur environnement — ils prolongent leur image au-delà du cadre de la photographie, créant des portraits hybrides, où l’humain et la nature s’entremêlent. Loin d’être de simples superpositions, ces compositions deviennent des explorations sensibles de l’identité : l’enfant ne se définit plus uniquement par les traits de son visage, mais parce qu’il choisit d’y ajouter, par l’imaginaire qu’il y insuffle.
Ce processus artistique, donne naissance à des portraits singuliers, où chaque détail raconte une nouvelle manière d’être au monde. Peu à peu, la frontière entre l’enfant et son environnement s’estompe, laissant place à une identité en mouvement, une identité vivante


LE MASQUE ENTRE MONTRER ET CACHER
(ADAGE)
Atelier réalisable pour tout âge (des primaires au lycée) et adaptable en fonction.
Le masque cache le visage mais révèle un personnage, une émotion ou une facette cachée de soi. Inspirés par l’univers graphique et ludique de Saul Steinberg, les élèves créent et mettent en scène leurs masques pour une série de portraits photographiques réunis en exposition.
Le masque est un objet universel, présent dans de nombreuses cultures et au coeur de la tradition théâtrale. Il permet à la fois de cacher le visage réel et de donner vie à une autre identité : un personnage, une émotion, une facette cachée de soi.
Par le jeu de la mise en scène, il devient un outil de transformation, de révélation et de création.
Dans le cadre de cet atelier, les élèves sont invités à prolonger cette réflexion à travers la photographie : une fois portés, leurs masques sont mis en scène et immortalisés, devenant des portraits vivants qui oscillent entre réalité et imaginaire.
Pour aborder cette thématique, j’ai choisi de m’appuyer sur l’univers de Saul Steinberg, artiste américain connu pour ses dessins et masques en papier- carton. Ses créations, à la fois simples, graphiques et pleines d’humour, offrent un terrain d’exploration particulièrement adapté aux élèves. Elles montrent qu’avec peu de moyens plastiques, on peut inventer des figures drôles, étranges, poétiques ou mystérieuses, capables de dire beaucoup avec très peu.
À partir de formes découpées, de lignes dessinées et de jeux graphiques, chaque élève conçoit son propre masque, inspiré d’une émotion, d’un trait de caractère ou d’une idée.
Vient ensuite la séance photographique, où le masque prend vie à travers une posture, une attitude, un regard inventé.
Ce travail croise ainsi les arts plastiques et l’art de l’image, et trouve son aboutissement dans une exposition finale. Celle-ci rassemble les masques et les portraits réalisés, comme une galerie de personnages inventés, qui interroge notre rapport à l’identité et au jeu des apparences.